Les langues sont partout à la Médiathèque de L'Elsau

30 septembre 2024
la médiathèque de l'elsau

Au cœur du quartier de l’Elsau, se cache la plus petite médiathèque de Strasbourg. Mais ne vous fiez pas à sa taille ! Sur ses 190 m², elle déborde d’énergie et d’activités, notamment pour les plus jeunes. À l’occasion de Capitale mondiale du livre, la programmation se concentre sur les langues et les langages sous toutes leurs formes : ateliers, spectacles, contes, et bien plus encore. Les mots sont partout et source de jeux, de créativité, d’évasion, d’émotions, d’apprentissages, bien sûr.

"Les langues sont partout, dans notre patrimoine, notre quotidien, nos moyens de communication, dans la manière dont on s’exprime. Nous avons eu envie de jouer avec cela."

Christelle Schoenstein, responsable de la médiathèque de l’Elsau

Codage, slam, radio, magie...

Tout au long de l’année, cette médiathèque dynamique explore les multiples facettes du langage avec une variété d’événements.

  • Le 12 octobre, un atelier de Radio Caddie initiera les jeunes de 11 à 16 ans à la création d’une émission radiophonique.
  • Le 20 novembre, des étudiants d’Epitech proposeront une initiation au codage informatique.
  • En mars, l’association Sons de la rue fera découvrir le slam.
  • Et en novembre et décembre, Anthony Maïo dévoilera les secrets du langage magique. Sans oublier d’autres rendez-vous comme des spectacles contés ou des concerts festifs...

En résumé, une petite médiathèque, certes, mais qui a tout d’une grande ! "Notre médiathèque est davantage un lieu de vie que d’emprunt, confie Christelle Schoenstein. Ça vit, il y a du passage, les enfants viennent naturellement, s’installent, jouent avec leurs copains. Nous espérons juste que davantage de parents oseront pousser nos portes."

La médiathèque de l'elsau

La plus petite médiathèque de Strasbourg a aussi été la première à afficher fièrement "Lire notre monde" sur la fresque de sa façade en amont du lancement de Capitale mondiale du livre. Un lieu où les langues et les mots prennent tout leur sens.

Barbara Romero

Journaliste