Quand la musique capture les mots…

24 mars 2024

Cette semaine, nous vous proposons de revenir sur le Festival du Conservatoire "Musique, danse, théâtre, sur le thème du livre et de la lecture" à travers le regard de notre ambassadrice Sara Gendronneau.

Quand la littérature et la musique se rencontrent

Du 14 au 24 février 2024, s'est tenue la première édition du festival du Conservatoire de Strasbourg sur le thème du livre et de la lecture en écho à la labellisation. Les spectateurs et spectatrices ont pu assister à plus d'une vingtaine de spectacles, concerts, bals et contes musicaux, mêlant musique, danse et théâtre. Les genres musicaux variés allant de l'orchestre symphonique à la musique de chambre, de la musique ancienne au jazz ont accompagné la littérature, donnant lieu à des spectacles et des concerts exceptionnels.

La littérature et la musique sont des arts qui, individuellement, nous emportent hors du temps. Des arts qui ont la capacité de nous faire voir et vivre des histoires que nous n’aurions jamais cru pouvoir expérimenter. Là est la magie de ces arts fragmentés. Mais que se passerait-il si des êtres talentueux les réunissaient ?

Une aventure captivante, immersive, vivante

Les spectateurs et spectatrices ont eu l'opportunité de vivre cette expérience unique, fermant les yeux pour imaginer une multitude d'histoires. Les mots se mêlaient à la musique, donnant vie aux récits.

Je pourrais vous raconter la remarquable performance d’Alexandre Bron et Matéi Jamin qui entre rire, compassion et espoir a brillamment transmis les histoires du village de Fred Pellerin, tandis que les sonorités de l’accordéon nous propulsaient dans ce petit patelin québécois [L’arracheuse de temps, Fred Pellerin]. Je pourrais également vous évoquer un spectacle surprenant, d’un piano accueillant 4 mains, puis d’un deuxième, ne pouvant plus supporter la cadence effrénée, magistrale et transcendée de Michèle Renoul et Tamara Gozalichvili alors que Valérie Blanchon donnait vie par les mots aux contes de notre enfance.

Je pourrais aussi vous parler du bal moderne dans lequel résonnèrent les rires autant que les bruits de pas sous le regard bienveillant et encourageant du chorégraphe. Je pourrais vous en parler bien longtemps encore…

Les spectateurs et spectatrices, souvent grand·es amateurs et amatrices de littérature, ont su saisir l’occasion de la découvrir autrement : une littérature partagée, transmise oralement comme elle l’était autrefois. Car oui, malgré ce retour d’expériences, il m’est impossible de vous les retranscrire pleinement : les sons, les mélodies, les partitions ou les vibrations musicales, celles des rires et des pas de danse n’appartenant qu'à ces moments.

Sara Gendronneau

Étudiante

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